Des idées par Le popoteur pour vos menus de fêtes ou repas du quotidien.
La tartiflette, plat emblématique de la Savoie, a été inventée dans les années 1980 par un restaurateur de La Clusaz pour relancer la vente du reblochon. Inspirée de la "péla", un plat traditionnel à base de pommes de terre, d’oignons et de fromage cuit à la poêle, elle doit son nom au mot savoyard "tartiflâ" (pomme de terre). Elle s’est rapidement imposée dans les stations de ski avant de devenir un classique hivernal.
Ce chevreau printanier aux légumes est une belle alternative au traditionnel gigot d’agneau pour célébrer Pâques avec originalité. Le chevreau, ou cabri, est une viande typique du printemps, à la fois rustique et festive. Sa chair ferme et savoureuse, au goût plus prononcé que l’agneau, se marie à merveille avec des légumes de saison : carottes nouvelles, petits pois, asperges ou navets fondants.
Lorsque l’on déguste des fruits de mer, que ce soit au restaurant ou à la maison, on les accompagne souvent d’une simple mayonnaise. J’ai eu envie de varier les plaisirs en concoctant quelques variantes, afin de surprendre et satisfaire tous les palais. Elles sont toutes réalisées à partir de ma mayonnaise de base, dont la recette est disponible sur mon blog.
Je précise que je n’ai pas salé ma base, car l’une des sauces contient de la salicorne, cette plante iodée récoltée entre terre et mer, qui se suffit à elle-même pour apporter le sel nécessaire. Si vous n’en avez pas, vous pouvez tout à fait saler votre mayonnaise comme d’habitude. J’ai aussi ajouté un peu de vinaigre dans chaque version, pour faciliter la dissolution du sel.
Ma préférée est sans doute celle à la salicorne, pour sa fraîcheur et ses notes marines délicates. Juste derrière, la sauce à l’ail noir a été une vraie révélation. C’était la première fois que j’utilisais cet ingrédient exceptionnel, né d’un processus de fermentation lente à température contrôlée. Il devient noir, tendre, et développe une richesse aromatique incroyable, entre balsamique, réglisse et chocolat noir. Il donne à la mayonnaise une profondeur et une douceur équilibrée, qui tranche avec la sucrosité parfois écœurante du caramel ou d’autres sauces trop riches.
Autre coup de cœur : une sauce au Kari breton. Oui, même en Bretagne, nous avons notre propre curry ! Ce mélange d’épices inspiré des routes maritimes de Saint-Malo mêle des saveurs d’Orient et des produits locaux comme les algues. Il apporte à la mayonnaise un parfum complexe, à la fois terre et mer, parfait pour accompagner des fruits de mer raffinés.
Enfin, j’ai imaginé une sauce à la laitue de mer, rehaussée d’une pointe de piment d’Espelette. Facile à trouver en magasin bio ou au rayon produits de la mer, cette algue apporte une belle fraîcheur iodée. Le piment d’Espelette vient subtilement relever l’ensemble, sans masquer les saveurs délicates.
Ces quatre sauces sont simples à préparer, mais elles offrent une vraie originalité pour sublimer vos plateaux de fruits de mer. À tester sans attendre pour vos repas iodés ou apéritifs festifs.
Le bun maison, c’est une toute autre expérience que les pains à burger industriels. Non seulement il est plus sain, sans les additifs souvent présents dans les versions du commerce, qu’ils soient déclarés ou non, mais surtout, bien plus savoureux.
La recette que je vous propose vous séduira par son moelleux incomparable et son petit aspect brioché très gourmand. Grâce à une fermentation légèrement prolongée, ces pains développent des arômes délicats qui sublimeront la composition de vos burgers maison.
Un vrai plus pour transformer un simple burger en moment de pur plaisir.
Un cake divin, aux notes subtiles d’amandes et de noisettes. Garni d’une ganache chocolat blanc et praliné maison proche d’une crème à l’emblématique pâtisserie qu’est le Paris-Brest. Voici ce que je vous présente avec cette recette.
Cette recette est accessible à toutes et tous, aucune complication particulière. Attention toutefois à posséder un mixeur suffisamment véloce. Réaliser un praliné avec une bonne consistance demande un peu de temps, et peut faire chauffer le moteur de votre matériel. N’hésitez pas à faire des pauses pour le soulager, et qui n’auront aucune incidence sur le résultat final. Je vous conseille de le préparer la veille, ainsi que le cake que vous conserverez filmer dans un placard.
Et si vous donniez une touche audacieuse à vos desserts avec ce flan léopard aussi esthétique qu’irrésistible ? Composé d’une pâte sucrée croustillante décorée de motifs léopard au cacao, ce dessert intrigue autant qu’il régale. À l’intérieur, un flan marbré vanille-cacao, à la texture souple et fondante, qui contraste merveilleusement avec le craquant de la pâte.
Inspirée du travail de Ju Chamalo, passionné de pâtisserie et auteur d’un livre devenu incontournable pour les amateurs de flans, cette recette vous permettra de jouer sur l’effet visuel tout en maîtrisant les saveurs classiques. Le pas à pas qu’il propose facilite la réalisation du décor léopard et garantit un résultat aussi bluffant que délicieux.
À servir bien frais, en part généreuse, ce flan fera sensation lors d’un goûter original, d’un repas de fête ou pour impressionner vos invités en toute gourmandise. Un dessert sauvage mais raffiné, à tester sans tarder !
Chaque année, j’attends avec impatience l’arrivée de cette pomme de terre sur les étals. Variété primeur emblématique, la pomme de terre de Noirmoutier se décline en quatre variétés, ce qui permet d’en profiter de mars à juin.
On retrouve d’abord la Sirtema, disponible du 15 mars au 30 avril, puis la Bonnotte, la plus ancienne et la plus prisée, récoltée entre le 8 et le 18 mai. Vient ensuite la Lady Christ’l, de mai à fin juillet, et enfin la Lodéa, présente du 15 mai au 10 juin.
Si vous hésitez, laissez-vous tenter sans réserve par la Bonnotte, véritable ambassadrice de l’île. Son goût subtil de châtaigne fraîche, relevé d’un peu de beurre demi-sel, simplement cuite à la vapeur ou rissolée, promet une explosion de saveurs.
Lorsque j'ai imaginé cette recette, je cherchais une façon originale de cuisiner le chou-fleur, différente des classiques à l'eau ou à la vapeur. Cette fois-ci, j'ai décidé d'essayer une cuisson au four, une méthode que j'avais déjà expérimentée avec succès pour un chou-fleur entier servi en accompagnement.
Pour lui donner du caractère, j'ai généreusement ajouté de l'ail, un choix qui plaira sans aucun doute aux amateurs. Une fois rôti et parfaitement doré, je vous garantis que c’est un vrai délice.
Pour accompagner le chou-fleur, j'ai opté pour la saucisse de Morteau, une charcuterie que j'apprécie particulièrement dans ma cuisine. Bien sûr, vous pouvez tout à fait choisir une spécialité de votre région : cervelas, andouille, saucisson à l'ail... Beaucoup de ces viandes s'accorderont parfaitement à ce plat.
J’ai déjà sur mon blog une recette de gigot, avec la non moins fameuse cuisson de sept heures. Résultat divin pour obtenir une viande qui s’effiloche et d’une tendreté extrême.
Cette fois, avec cette nouvelle recette, les amateurs de viandes rouges et saignantes à souhait vont être ravis. Il s’agit d’une cuisson basse température, avec une consigne de fin de cuisson à 58°C à cœur pour obtenir une cuisson juste à l’extérieur et rouge à l’intérieur. Si vous voulez une cuisson à point, amener cette température à cœur entre 60 et 63°C, et enfin entre 65 et 68°c pour une viande bien cuite.
Même un sandwich, repas par excellence et pris sur le pouce le midi, par manque de temps pour déjeuner, mérite qu'on lui consacre une rubrique sur un blog de cuisine. Pour ma part, il a fait mon dîner lors d'un concert, et très sincèrement, s'il est bien constitué et garni, pas besoin d'autre chose pour être rassasié.
Le sandwich français le plus classique est incontestablement le fameux jambon-beurre, un véritable leader. Est-ce que vous saviez qu'il y a environ 76 exemplaires de ce repas vendus chaque seconde dans notre pays, dont plus de 50 % de ce jambon-beurre ? Un marché très lucratif pour l'industrie agroalimentaire.
Lorsque je flâne pour faire mes courses, je passe obligatoirement par mon rayon préféré, la poissonnerie. Et si par hasard, ce qui est assez fréquent dans ma région, le crabe, qu’il soit tourteau ou araignée, est en promotion, alors un ou plusieurs de ces crustacés vont se retrouver dans mon caddie. En principe, ces opérations promotionnelles se font en fin de semaine, ce qui me fait une séance de décorticage pour le samedi matin. Je cuis mes crabes la veille dans un bon court bouillon agrémenté d’algues, ce qui donne à la chair une saveur exceptionnelle. Après une mise sous vide, j’ai du crabe toujours prêt au congélateur.
Je sais que pour beaucoup d’entre vous, qui n’ont pas cette chance de vivre sur nos côtes, trouvé ces mollusques, et à prix raisonnable, n’est pas chose facile. Mais l’agroalimentaire, qui a fait beaucoup de progrès ces dernières années, vous propose de la chair de crabe au rayon surgelé de vos enseignes, ce que je vous conseille en second choix. Vous avez aussi les boîtes de conserve, mais tellement insipide. Mais parfois, il faut faire avec les moyens du bord.
Je confectionne une sauce roquefort à partir du bouillon de cuisson des moules. Celle-ci vient agrémenter mon appareil à tarte. Vous n’êtes pas adepte de ces fromages à pâte persillée, pas de problèmes. Les moules se marient avec grand nombre de fromages, ce qui vous permettra de personnaliser cette recette. Osez donc le camembert, le comté, le gorgonzola, le maroilles, le chèvre…
Vous êtes anti fromages ? Quel dommage ! Ajouter alors simplement de la moutarde forte ou à l’ancienne dans la sauce, des champignons Bella Rosé qui seront mixés dans la crème avant d’être incorporé à l’appareil. Un peu d’exotisme, il suffit d’ajouter de la noix de coco râpé avec un bon curry. Inutile alors de mettre le curcuma de ma recette. Vous voyez qu’en laissant aller l’imagination, il est aisé de créer sa version de tarte. Celle que je vous présente, je l’ai imaginé avec madame en échangeant sur nos idées de ce qui pourrait la rendre unique et à nos goûts respectifs.
Il n'y a pas de sel dans la recette. La sauce au roquefort bien réduite, confectionnée avec le jus de cuisson des moules suffit pour l'apport d'iode. Réserver la tarte après assemblage au réfrigérateur si vous la cuisez plus tard.
Pour réchauffer votre tarte, optez pour le four traditionnel. Le micro-ondes rend les tartes réchauffées molles et flasques. Couvrez la tarte d’un papier aluminium ou sulfurisé, puis enfournez dans un four préchauffé à 140°C pendant 16 à 18 minutes.
Vous ne possédez pas de robot pour pétrir et réaliser du pain maison, alors cette recette va vous ravir. Le résultat repose sur deux principes, un levain au meilleur de sa forme et des étapes de fermentation à bien respecter.
Je sais que beaucoup d'entre vous vont baisser les bras, car le pain est à base de levain. Cette matière, magique pour moi, demande de l'attention pour le démarrer et aussi pour le conserver. Le premier que j'avais réalisé a vécu plus de trois ans. Malheureusement, je l'ai fait mourir en tentant une congélation pendant des vacances d'été. J'en ai alors relancé un autre, car le pain au levain est pour moi le meilleur de tous.
Voici une pâtisserie assez récente, datant des années 80. Très peu d’histoire donc sur sa création, ni similitude avec une autre spécialité lyonnaise. Malgré tout, elle a trouvé sa place dans la gastronomie de cette ville, et fait même beaucoup parler d’elle. Le seul intérêt et rapprochement des spécialités de Lyon est l’utilisation de la fameuse praline rouge. Voilà pourquoi il se retrouve dans de nombreuses cartes de restaurants, voire de boulangeries.
D'autres préparations peuvent venir garnir à merveille ces gros coquillages. Une farce de viandes assez denses, ricotta ou mascarpone agrémenté de salami ou de saumon, farce aux champignons forestiers, thon et fromage frais type Philadelphia, épinards frais et chèvre frais… Faites-vous plaisir en bref.
C'est bon, c'est simple, les enfants adorent et pour les grands ça nous rappelle le fameux jambon coquillettes que nos parents faisaient, quoique ce soit toujours un plat indémodable et encore proposé un jour où on veut faire une cuisine rapide.
Cette fois c'est notre cuisinier chouchou des françaises, monsieur Cyril Lignac qui nous offre la recette de ce plat. Bon marché, à la portée de toutes et tous, à chaque fois c'est un plaisir gagnant lorsque je fais découvrir cette recette.
Ce petit gâteau, de part sa texture, pourrait s'apparenter aux madeleines. Certains ont à croire que le muffin est d'origine américaine, mais il n'en est rien. Il est apparu au pays de Galles vers le XIᵉ siècle, avant d'être répandu dans tous les pays anglo-saxons.
Comme je l'ai déjà expliqué, l'intérêt d'une longue fermentation d'une pâte à pain apporte de nombreux avantages. Nul besoin de beaucoup de levure, quelques grammes suffisent. Ce sont les bactéries, bénéfiques bien entendu, qui vont faire tout le travail.
L’un des avantages les plus notables de la fermentation longue est la production accrue d’acides, en particulier l’acide lactique et l’acide acétique. Ces acides, en plus de contribuer au goût et à l’arôme du pain, ont un effet conservateur naturel. Ils créent un environnement moins propice à la croissance de moisissures et de bactéries indésirables, prolongeant ainsi la durée de vie du pain.
La pâte, fermentée longuement, conserve une certaine humidité. Ceci évite ainsi un dessèchement prématuré du pain, qui reste donc frais plus longtemps.
Le célèbre calamar farci de Sète enfin chez vous avec la recette que je vous propose. J'ai fait revenir les tentacules à part à l'huile d'olive pour les servir à coté, histoire de ne pas les jeter. J'ai utilisé de la chair à veau à la place de la chair à saucisse.
Pour ce qui est de l'aimer, soit on l'adore ou on la déteste, à cause de son goût un peu particulier, bien prononcé. Pourtant c'est une viande de premier choix en gastronomie pour sa tendreté et sa saveur. Un fondant et un goût exceptionnels, impossible de se retenir.
Cette recette que je vous présente, je l'ai imaginée après avoir confectionné un gigot de 7 heures pour un repas de pâques. Avec cette viande tellement fondante, j'ai immédiatement pensé à la réalisation d'un hamburger. J'ai donc ajouté du curcuma dans ma pâte à buns, une sauce à ma façon à base de fêta et de curry, et peu d'ingrédients supplémentaires dans la viande.
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